Plainte déposée contre les syndicalistes sécuritaires accusés de « désobéissance »
Aussitôt dit, aussitôt fait. La présidence du gouvernement a annoncé dans un communiqué rendu public ce samedi 27 février 2016, qu’il a déposé, vendredi 26, une plainte auprès du procureur de la république auprès du tribunal de première instance de Tunis 1, en vue de poursuivre les dirigeants du syndicat national des forces de sureté intérieure et toute personne dont l’implication serait prouvée, dans les événements du jeudi 25 février.
Ces individus, accusés de désobéissance, ont fait irruption et investi le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah et ont scandé des slogans politiques hostiles. Ils ont, également, proféré des propos immoraux et injurieux portant atteinte à la souveraineté de l’Etat et ses institutions.
Selon un responsable au sein de la présidence du gouvernement, cité par Mosaïque FM, le chargé des litiges de l’état a entamé les procédures depuis hier et a rassemblé les preuves (photos, extraits de vidéo) pour intenter étayer la plainte.
Sur un autre plan, la HAICA a réagi par l’intermédiaire d’un de ses membres, Hichem Snoussi, qui a estimé que les agissements des sécuritaires à la Place de la Kasbah sont graves, ajoutant que le terrorisme s'introduit dans un pays lorsque ses institutions s'écroulent. Selon Snoussi, les mouvements protestataires sont dus au manque de confiance entre le pouvoir et les sécuritaires.
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