Quand Abdennadher pète les plombs !
Les passionnés du football ont été choqués du comportement du Président du Club Sportif Sfaxien, Lotfi Abdennadher, après la défaite de son équipe face à l’Espérance Sportive de Tunis.
Hors de lui, le dirigeant Sfaxien s’est acharné sur l’arbitre du match, Sadok Selmi, le traitant de tous les noms. Et n’eût été la présence de certains policiers qui se sont regroupés autour de l’arbitre pour le protéger, l’agression morale aurait pu être dépassée surtout que, encouragé par le comportement indigne de leur président, certains accompagnateurs du CSS se sont joints à lui pour régler leurs comptes avec Selmi.
Si du côté de l’émission sportive de la Watania « Dimanche Sport », les propos de Abdennadher n’ont pas été tous rapportés à cause de leur caractère grossier, les vidéos qui se partagent sur les réseaux sociaux prouvent que le Président du CSS a dépassé toutes les limites.
Le plus grave dans cette affaire surprenante c’est que ce dirigeant est un récidiviste dans ce genre de dépassements et que son club n’a pas été lésé par l’arbitre lors du match en question.
Sans oublier que le CSS a bénéficié, quatre jours auparavant, de certaines erreurs arbitrales flagrantes qui l’ont favorisé pour venir à bout du CSHL.
Pire encore, le comportement choquant de Lotfi Abdennadher a été enregistré trois jours seulement après les mesures annoncées par le ministre des Sports, Maher Ben Dhia, qui a pourtant mis en garde que tout dirigeant qui se permettrait des écarts disciplinaires graves serait radié à vie.
Sauf que comme toujours, ces mesures ne seront jamais appliquées. Ce qui a encouragé certains dirigeants tunisiens qui se sentent au-dessus de la loi et qui bénéficient d’une impunité incroyable à aller de l’avant dans leurs débordements.
En attendant une réelle volonté politique d’assainir le football tunisien pour le sauver d’une mort certaine, nous pouvons dire sans risque de se tromper que des images comme celles d’hier continueront à animer nos week-ends et que le pire est à venir surtout que la FTF ne bénéficie plus de la confiance des intervenants dans l’environnement du football.
K.B.M.
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