Réalité et perspectives du régime d'assurance-maladie

Présidant l'ouverture de la rencontre, organisée par le bureau régional de l'organisation de défense du

consommateur (ODC), M. Ali Chaouch, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l'étranger, a mis l'accent sur la dimension sociale de l'approche de développement en Tunisie.

Cette approche confère une place de choix à la couverture sociale et médicale qu'elle considère comme l'un des attributs de la stabilité sociale et un des fondements des droits de l'homme, a affirmé le ministre.

Il a rappelé qu'en 1995, le Président Zine El Abidine Ben Ali a ordonné la réforme du système d'assurance-maladie, soulignant que cette réforme a vu le jour au terme d'une large concertation entre divers intervenants, depuis la promulgation en 2004, de la loi instituant le régime d'assurance-maladie.

La mise en oeuvre de la réforme, malgré les progrès certains qu'elle a engendré, a néanmoins suscité certains problèmes de procédures liées notamment à l’encombrement des centres régionaux et locaux et la difficulté pour les citoyens à choisir entre les formules de soins proposés.

Ces difficultés ont trait aussi au système de la prise en charge des frais des soins par les affiliés et les prestataires des services ainsi qu'à l'actualisation des cartes de soins et les délais de remboursement des dépenses.

M. Ali Chaouch a indiqué que l'instauration du nouveau régime d'assurance-maladie constitue le point de départ pour un système basé sur l'amélioration continue de la qualité des services et leur rapprochement des citoyens, ainsi que sur le suivi et la concertation entre toutes les parties concernées et la rationalisation de la consommation des médicaments.

La rencontre à laquelle ont pris par MM. Abdellatif Saddam, directeur de l'ODC et Mahmoud Mhiri, gouverneur de l'Ariana, a été l'occasion de présenter les résultats d'un sondage sur le régime d'assurance-maladie et la difficulté pour les affiliés à choisir entre les formules proposées.

Les personnes interrogées se sont prononcées en faveur de la création d'une banque de données pour les cas spéciaux et la simplification des procédures pour obtenir les cartes de soins, appelant à résoudre le problème de l’encombrement dans les centres régionaux et locaux.