SNJT : conférence de presse sur l’état de santé de Mohamed Boughalleb

 SNJT : conférence de presse sur l’état de santé de Mohamed Boughalleb

 

Le comité de défense du journaliste Mohamed Boughalleb a organisé, jeudi 24 jeudi, une conférence de presse au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), destinée à informer l’opinion publique sur l’état de santé et la situation juridique du journaliste, actuellement en détention dans le cadre de plusieurs affaires portées contre lui.

Jamel Boughalleb, membre du comité de défense, a qualifié l’état de santé du journaliste de « critique », ajoutant que « son diabète a empiré faute de contrôle médical régulier au sein de la prison ». Cette maladie, a-t-il dit, « lui a causé une baisse de la vue, un gonflement au cœur et une atteinte par la maladie de la prostate », des soucis de santé dont il ne souffrait pas avant d’être incarcéré, a-t-il précisé.

L’agence TAP n’a pas pu se procurer les explications de la Direction générale des prisons et de la rééducation concernant les déclarations du collectif de défense sur l’état de santé de Mohamed Boughalleb.

Jamel Boughalleb a, par ailleurs, demandé au président de la République d’intervenir et de prendre connaissance, personnellement, de ce dossier « afin de mettre fin à cette injustice ». « Le président de la République Kaïs Saïed est en mesure de lui rendre justice », a-t-il affirmé.

L’avocat a rappelé qu’un mandat de dépôt a été émis à l’encontre du journaliste Mohamed Boughalleb pour une « accusation non fondée » dans le cadre d’une affaire intentée par une professeure d’université à son encontre, appelant à suspendre les mandats de dépôt délivrés à son encontre et à lui garantir son droit à la liberté.

Pour sa part, le président du SNJT, Zied Dabbar, a estimé que le décret-loi n° 54 est à l’origine de plusieurs problèmes subis par les journalistes. « Celui-ci restreint la liberté d’expression », a-t-il dit. Il a, dans ce contexte, indiqué qu’il existe des entraves aux initiatives législatives visant à amender ce décret-loi. Tout en soulignant la nécessité de revenir aux décrets-lois n° 115 et 116 pour régir le travail des journalistes en attendant l’élaboration d’une nouvelle loi.

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