Tabarka « pays des bruyères », pour ceux qui ne la connaissent pas

Tabarka « pays des bruyères » ( plante sauvage typique des zones montagneuses et forestières du nord-ouest tunisien ) est une des plus belles régions du pays. La ville du corail et de la plongée sous-marine est surplombée d'un rocher sur lequel se hisse un fort génois construit au XVIe siècle par les Génois de la famille Lomellini, marchands puissants de Gênes. Il a été repris en 1741 par le second bey husseinite Ali Pacha.
Pour y arriver c'est un véritable calvaire. Une route en zig zag, avec des courbes et des zones de danger. Pour parcourir les quelque 170 kms qui les séparent de la capitale, il faut s’armer de beaucoup de précaution et de patience et faire attention aux mauvaises surprises de la route.
Malgré ces obstacles, Tabarka a connu un essor remarquable à partir des années 1990. L'implantation de plusieurs complexes hôteliers ainsi que l’ouverture d’un aéroport international ont favorisé son développement touristique, en particulier dans les domaines de l'écotourisme, de la plongée et du tourisme thermal.
Situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Tabarka, l’aéroport international Tabarka–Aïn Draham a été inauguré en 1992 pour soutenir le développement touristique du nord-ouest tunisien. Doté d’une piste de 2 870 mètres et d’une capacité de 250 000 passagers par an, il a longtemps accueilli des vols nationaux et charters européens.
Cependant, depuis 2011, l’aéroport fonctionne à un rythme très réduit, avec un trafic quasi nul. Malgré des infrastructures modernes et un entretien régulier, l’absence de liaisons régulières a freiné son développement.
Toutefois, au cours des dernières années, il utilisé dans les opérations de rapatriement des Tunisiens en situation irrégulière, notamment ceux refoulés d’Italie et d’Allemagne.
B.O
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