Un sommet Italie-Afrique en Novembre à Rome

Le prochain sommet Italie-Afrique se tiendra les 5 et 6 novembre à Rome. Cela a été annoncé aujourd'hui par le ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, inaugurant la rencontre avec les ambassadeurs des pays africains accrédités au Quirinal à la Farnesina. « Aujourd'hui est une étape importante dans la préparation de cet événement important. Nous voulons que ce ne soit pas qu'une réunion formelle, le but est d'avoir une vraie réunion pour renforcer notre collaboration, qui doit être à 360 degrés, avec des décisions concrètes », a ajouté Tajani.

Les relations avec l'Afrique sont une priorité pour le gouvernement italien, non seulement avec les pays riverains de la Méditerranée mais avec l'ensemble du continent : nous pensons que notre relation doit être "stratégique", a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « L'Italie regardera toujours le continent africain avec une vision non européenne mais africaine, car nous n'avons aucune intention prédatrice ou néocoloniale. Nous voulons avoir une relation de collaboration solide et solide avec tous les pays africains pour faire face aux nombreux problèmes communs : de la lutte contre le changement climatique à la lutte contre le terrorisme, en passant par la question migratoire », a déclaré Tajani, soulignant l'opportunité de créer des joint-ventures. et collaborer dans le secteur des matières premières, de l'agriculture, de la formation et de la recherche.

« Nous avons toujours soutenu toutes les initiatives visant à garantir le transfert, à travers le corridor vert, du blé et des céréales de l'Ukraine vers le continent africain. Nous avons le 'savoir-faire' important pour encourager la culture des produits agricoles même dans les zones les plus difficiles, nous le faisons déjà dans certains pays mais cela pourrait aussi se faire ailleurs », a ajouté le ministre, rappelant en ce sens la FAO sommet sur la sécurité alimentaire qui se tiendra également à Rome fin juillet. "Nous sommes favorables à l'entrée de l'Union africaine au G20 car le monde a changé et une présence plus consolidée du continent africain est nécessaire", a-t-il ajouté.

Agence de presse Nova