Essebsi reçoit le nouveau bureau de la FTDJ
Le Président de la République Béji Caïd Essebsi a reçu, ce jeudi 03 janvier 2019 au palais de Carthage, le nouveau bureau directeur de la Fédération Tunisienne des Directeurs de Journaux présidé par Taieb Zahar.
Cette rencontre s’est déroulée en présence de la chef du cabinet présidentiel Salma Elloumi, de la porte-parole de la présidence de la République, Saida Garrach, du conseiller politique Noureddine Ben Ticha, du conseiller auprès du président de la République chargé du système d'information et de la documentation Firas Guefrech et la chargée de la coordination avec les médias Aida Klibi.
La rencontre, qui a été caractérisée par sa franchise, a porté sur les différentes questions afférentes au secteur de la presse en Tunisie, notamment celle relative à la liberté d’expression, à la réforme du secteur ainsi que la création d’un conseil de la presse et d’une agence de gestion de la publicité publique.
Le chef de l’Etat a rappelé qu’il se sent toujours proche des journalistes puisqu’il a longuement collaboré avec certains médias Tunisiens.
Il a ajouté que la liberté d’expression est un des plus grands acquis de la révolution et qu’elle est nécessaire pour garantir la réussite du processus de la transition démocratique.
Tout en dénonçant certains dérapages commis par certains médias ou journalistes qui ne respectent pas la déontologie du métier ou ne vérifient pas leurs informations avant de les diffuser, le président de la République a rappelé qu’il vaut mieux avoir une presse libre qui commet des erreurs qu’une presse aliénée qui ne sert que le pouvoir.
Essebsi a rappelé qu’il est lui-même victime de certains dérapages de la presse ou de critiques malintentionnées de quelques journalistes, mais qu’avec cela il n’a jamais tenu rancune ou poursuivi un journaliste, appelant par la même occasion à continuer à le critiquer d’une façon objective et constructive.
Le président a exprimé sa compréhension des préoccupations des directeurs des médias et affirmé son appui total pour développer le secteur de la presse écrite, notamment à travers l’examen du projet de loi portant création de l'Agence nationale de gestion de la publicité publique et l’encouragement continu de la liberté d’expression.
K.B.M.
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