Facteurs externes et problématiques de la transition démocratique dans le monde arabe

 
Les participants au débat de la 7ème conférence annuelle des problèmes de la démocratie et de la transition démocratique, organisée par le Centre arabe des recherches et de l’étude des politiques (Carep), sous le thème: «les facteurs externes et les problématiques de la transition démocratique dans le monde arabe depuis 2011 », ont assuré, à sa clôture, que la réussite des transitions démocratiques ne s’obtient que par le pouvoir des institutions internes d’un pays, du consensus de ses élites et du rôle de la société civile dans leur lutte contre l’ingérence étrangère.

Le président de la filiale tunisienne du Carep, Dr Mehdi Mabrouk a ajouté, à son tour, que: «La faiblesse des régimes arabes locaux ainsi que celle de la Ligue des Etats Arabes ont favorisées l’ingérence étrangère».

Il a, de mêmes, expliqué que le tâtonnement de certains processus revient aux ingérences militaires et aux ralliements idéologiques, à l’instar de l’Egypte, la Syrie, du Yémen ou encore la Libye.

Mehdi Mabrouk n’a pas manqué de relever que la Tunisie demeure la référence en matière de réussite transitionnelle grâce à la volonté des acteurs internes à résorber les pressions venant de l’extérieur.

Il est à signaler que ce 7ème séminaire a enregistré la participation de 25 chercheurs de 10 différents pays arabes et a été suivi par une belle assistance composée d’académiciens du monde arabe.