La FTF demande à la justice de se saisir de l’affaire du match truqué entre la JS Kairouan et l’US Ben Guerdane
Un nouveau scandale de matchs truqués dont le résultat était semble t-il connu à l’avance, vient d’éclater en Tunisie ce samedi 3 avril 2021, suite au match entre la JS Kairouan et l’US Ben Guerdane qui s’est soldé sur le score de (1-3)
L’affaire a éclaté lorsque la société de pari sportif “Promcote Tunisie” a décidé d’annuler le résultat cette rencontre à cause des soupçons de corruption d’un match truqué, puis ce fût autour de la société Tounes Bet de prendre la même décision.
Les sites ou organismes de paris sportifs les plus connus au monde tels que Bet 365 ont eux aussi enlevé le pari sur le résultat de ce match en pleine partie.
Sur les principaux sites de paris, la cote de la victoire des visiteurs sur le score de 3 buts à 1 (score correcte) était de 11 sans raison apparente, si ce n’est un afflux de paris pour assurer un maximum de gain.
Il est à préciser que les sociétés de paris sportifs se gardent le droit de clôturer un événement en pleine partie en cas de soupçon, de fraude de trucage de matchs.
Face à ce nouveau scandale de match truqué dans le championnat national de football, la Fédération Tunisienne de Football a tenue une réunion urgente à distance, présidée par Wadî El Jarry.
Elle a décidé d’ouvrir une enquête à ce sujet et a demandé à la justice de se saisir de l’affaire.
La FTF a par ailleurs appelé les autorités du pays d’ouvrir en urgence dossier de ces sociétés de paris sportifs avec lesquelles elle n’a aucun lien.
Ainsi donc, ce phénomène de trucage des matchs ne cesse de s’amplifier dans le championnat Tunisien de football car les paris sportifs incitent au dévoiement du sport. Il faut désormais, si les faits de corruption sportive sont avérés, des sanctions exemplaires, notamment penser à la rétrogradation d’un club ou au retrait définitif de la licence de tout joueur impliqué dans ce genre d’affaires. Sans quoi il y aura de plus en plus de joueurs ripoux ou même des clubs corrompus.
Hamza Ben Mrad
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