Le groupe National à l’ARP fustige la montée de la violence verbale chez les politiques

Le groupe National à l’ARP fustige la montée de la violence verbale chez les politiques

 

Dans un communiqué rendu public, le groupe parlementaire National à l’Assemblée des représentants du peuple exprime son inquiétude face à la montée de la violence verbale contre « les symboles de l’Etat et les responsables politiques », ce qui porterait atteinte à leur intégrité morale et leur réputation. Il estime que les insultes et les agressions verbales enregistrées ces derniers temps constituent « une menace pour la liberté d’expression qui demeure l’un des acquis de la révolution ». Il appelle « les partis politiques à respecter les règles du dialogue et protéger la transition démocratique de ces dérapages ».

L’hémicycle a connu au cours de la semaine qui vient de s’écouler des interventions musclées notamment de la part de la députée du Courant démocrate Samia Abbou qui, lors de l’examen du projet de loi portant ratification d’un prêt de 500 millions de dollars entre la Tunisie et l’Union européenne, a versé son fiel  contre le gouvernement et son représentant le ministre des finances par intérim Fadhel Abdelkefi, le traitant de« corrompu, d’escroc et qui veut vendre l’État».

Il est à rappeler que le groupe National est composé d’anciens membres du groupe parlementaire de Nidaa Tounes. Il est présidé par Mustapha Ben Ahmed et comprend Leila Hamrouni, vice-présidente, Bochra Belhaj Hamida, Leila Ouled Ali, Néjia Ben Abdelhafidh, Mondher Belhaj Ali, Walid Jalled, et Sabrine Ghoubantini.

 

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