L’ONG I Watch : Des vacances dans les hautes fonctions de l’Etat

  L’ONG I Watch : Des vacances dans les hautes fonctions de l’Etat

L’organisation non gouvernementale I Watch a relevé ce mercredi que des vacances dans de hautes fonctions de l’Etat existent depuis plusieurs mois. Ainsi le poste de directeur du cabinet présidentiel est vacant depuis un an en dépit de l’importance du poste puisqu’il dirige les services de la présidence de la République outre le fait qu’il soit l’ordonnateur des dépenses de cette institution. D’autres instances de la présidence de la République sont également vacantes à l’instar de la présidence du haut comité des droits de l’Homme depuis octobre 2021, et du Médiateur administratif depuis le 18 janvier 2022.

Ces vacances ne concernent pas seulement la présidence de la République mais aussi les pouvoirs exécutif et judiciaire ainsi que les représentations de l’Etat tunisien à l’Etranger. De même source on indique que les postes de gouverneur au Kef, Béja et récemment Sfax n’ont été pourvus. Ainsi une trentaine de postes diplomatiques et consulaires sont vacants ce qui cause des perturbations au niveau des relations avec les pays étrangers.

Parmi les postes vacants, I Watch cite celui de PDG de l’ETAP depuis le 26 août 2022 et celui de DG de l’institut national de la Météorologie.

L’Etablissement de la Télévision tunisienne est dirigé par intérim depuis le 28 juillet 2021, alors que l’Etablissement de la radio tunisienne est sans PDG depuis plus d’une année.

Les vacances touchent également le gouvernement où on relève la vacance du poste de secrétaire d’Etat chargée de la coopération internationale auprès du ministère des Affaires étrangères depuis la démission de la titulaire du poste le 1er février 2022. Le poste de de Secrétaire général du gouvernement est également vacant depuis plus de deux mois.

I Watch relève aussi le gel du mouvement du corps des magistrats.

L’ONG s’interroge sur les raisons de ces vacances se demandant s’il s’agit de manque de compétences ou d’absence de loyauté ou bien encore le désir d’éviter l’implication avec un régime défaillant qui tend progressivement à l'autoritarisme et à la monopolisation du pouvoir

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