Rachid Ammar appelle à protéger le pays contre certains responsables

Dans une interview accordée au journal « Assarih » de samedi 12 mars, l'ancien chef d'état-major des armées, le général Rachid Ammar a exprimé toute sa fierté à l'égard de l'armée et des forces de sécurité qui ont accompli  leur mission avec succès: « ce sont tous mes disciples et je saisis cette occasion pour les saluer ».
D'autre part, Rachid Ammar a rappelé que depuis le 24 juin 2013 il avait tiré la sonnette d'alarme. « Depuis cette date j'avais clamé haut que nous devons protéger notre pays aussi bien de certains responsables » , sans les désigner. «  J'avais, a-t-il ajouté,  avisé tout le monde que le danger nous guette. Or on n'a pas pris mes paroles au sérieux alors que j'avais spécifié qu'il y avait un triangle dangereux à savoir: le crime organisé, la contrebande et un élément plus dangereux que le terrorisme; la rébellion contre les structures de l'état, cette rébellion orchestré par les terroristes dans certaines régions pour faire tomber l'état ».
Pour ce qui est des solutions,  le général plaide pour « l'information émanant des citoyens qui, en sirotant un café dans un lieu public peuvent avoir des informations importantes et qui restent inaccessibles aux moyens sophistiqués telles que les satellites. Ce sont là les informations dont on a besoin et qui peuvent contribuer efficacement à sauver le pays ».   
En ce qui concerne la durée de cette bataille contre le terrorisme, Rachid Ammar estime qu'elle sera « longue car la traque des terroristes n'est pas facile étant donné que ces terroristes se mêlent souvent à la population dans leurs régions d'origine aux côtés des cellules dormantes, c'est pourquoi il faut persévérer dans la traque pour les exterminer ».
De retour sur les événements de Ben Guerdane, le général affirme que ceux qui ont menés ces opérations appartenaient aux cellules dormantes dont certains ont fuit Sabratha et sont rentrés depuis quelques temps après s'être entraîné sur le port d'armes.