Tunisie: la coopération technique, un levier d’employabilité

Ayant pour principale richesse ses compétences humaines, la Tunisie a œuvré pour la promotion

de la coopération technique qui constitue un facteur de rapprochement et de solidarité entre les peuples  et un instrument privilégié de promotion au service du progrès.

L’expérience tunisienne dans tous les domaines est mise à la disposition du pays bénéficiaire dans le cadre de la coopération bilatérale, triangulaire et même multilatérale. Ainsi l’envoi des cadres constitue l’une des activités principales de l’agence tunisienne de coopération technique.

L’activité principale de l’agence tunisienne de coopération technique (ATCT), comme organisme public chargé d’exécuter  la politique nationale en matière de coopération technique tunisienne et sa contribution au transfert technologique et au développement.

L’action de l’agence dans ce domaine a connu une importante évolution.
Le nombre des cadres mis à la disposition des pays en développement va crescendo.

D’ailleurs plus de 10 mille compétences exercent présentement à l’étranger, 1875 étudiants, coopérant et experts,  sont envoyés, dont 80% affectes dans les pays du Golf.

Un tiers de ces cadres exerce dans le secteur de l’éducation et l’enseignement supérieur, un autre dans le domaine de la santé  et le reste est constitué d’ingénieurs et de techniciens en électricité, mécanique, informatique, telecommunications, pétrole, agriculture etc.

Il convient de signaler que l’agence tunisienne de coopération technique  constitue le service national de recrutement pour le système des Nations Unies.Elle est en outre chargée de la sélection, la mobilisation et l’envoi des candidats tunisiens au programme des volontaires des Nations Unies (VNU).
Dans le cadre de la coopération triangulaire ou multilatérale environ 80 cadres tunisiens exercent du 1er janvier jusqu’au 30 septembre au profit des pays africain a l’instar de Djibouti, et le Togo, grâce à l’appui d’organismes internationaux  tels que le PNDU, la banque mondiale, la banque islamique de Développement (BID), le fonds arabe de développement économique et social (FADES) et certains pays comme le Canada et le Japon, dans le cadre  du programme TICAD.

Ces projets ont concernés des domaines aussi variés que l’édition et  la diffusion du livre scolaire, l’administration publique, la formation professionnelle, l’agriculture, la pêche, la santé, le secteur bancaire, le tourisme et la gestion des ressources humaines.

Ce nouveau mécanisme permet d’appuyer les pays africains dans leurs programmes de développement dans différents secteurs.

L’intervention en matière d’emploi et de placement de compétences, se développe, également, dans d’autres pays tels que l’Italie, le Canada et l’Australie …

Les projets réalisés par  l’ATCT ont contribué au développement de certains secteurs dans différents pays tant  au niveau des ressources humaines qu’à celui des structures.

Ainsi, la mise en place par les compétences  tunisiennes, de centres de formation professionnelle pour former des jeunes dans différentes disciplines ont permis le développement de ce secteur dans les pays bénéficiaires.

Par ailleurs, l’ingénierie tunisienne a été  promue pour jouer un rôle catalyseur  sur le plan international, puisqu’elle permet a certains pays de bénéficier d’une assistance technique  assurant la formation et le transfert du savoir  à leurs cadres.

La population globale des ingénieurs, toutes spécialités confondues, s’élève à plus de 10.000 personnes. Ainsi, 120 ingénieurs, est le nombre enregistré pour l’année 2008 jusqu’à la fin du mois de septembre.

A noter, le problème qui se pose est celui de la maîtrise de la langue anglaise.

Ceci  présente un handicap devant les demandeurs d’emploi puisque la maîtrise de cette langue figure parmi les principales conditions de l’accès aux postes d’emploi. L’agence a pris des mesures  pour aplanir  ce handicap à travers l’organisation de sessions de formation en collaboration avec l’Agence nationale de l’emploi indépendant.


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