La crise de Nida Tounes vue par un média français

La  revue Paris Match paraissant à Paris a réservé un article, illustré par la photo du président Béji Caid Essebsi, et publié dans son site électronique à la crise qui secoue Nida Tounes. Elle écrit  que ce parti « affaibli par le départ de son fondateur Béji Caïd Essebsi, parti pour le palais de Carthage à l'issue de la première élection présidentielle démocratique du pays, Nidaa Tounes ("l'Appel de la Tunisie") est rongé par les divisions qui opposent principalement son secrétaire général, Mohsen Marzouk, au fils du chef de l'Etat, Hafedh Caïd Essebsi ».

Pour Paris Match, « la goutte d'eau a été la convocation reçue, samedi, par les dirigeants du parti -le président Mohamed Ennacer, le secrétaire général, Mohsen Marzouk, ou encore le porte-parole Boujemaa Remili- par voie d'huissier. M. Marzouk a annoncé qu'ils ne s'y rendraient pas, indiquant que le bureau exécutif de Nidaa Tounes se réunirait le lendemain à Hammamet. Dimanche, des affrontements ont eu lieu en marge de cette réunion. Des images largement diffusées sur internet montrent un groupe de personnes munies de bâtons bloquer l'entrée d'un bâtiment. Depuis, le deux camps -celui de Marzouk, 50 ans, ex-directeur de campagne du président Béji Caïd Essebsi (BCE); et celui du fils de ce dernier, Hafedh Caïd Essebsi, 53 ans, qui brigue ouvertement la tête du parti- s'accusent mutuellement ».

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