La détresse d’un citoyen tunisien face à la crise

La détresse d’un citoyen tunisien face à la crise
 
 
Cela paraît quasi-impossible que notre pays puisse figurer un jour  parmi les «  développés »,  à moins d’un miracle venu du ciel qui fera basculer les échelles ou d’une faveur accordée aimablement par l’ONU.
 
Alors que dire d’un pays atteint par une forte crise économique  où  le dinar tunisien est en dégringolade, où la production de richesses reste minime et sans effets,  où la population reste spectatrice face à cette situation on ne peut plus  chaotique. Il s’agirait finalement d’un Etat, en réalité « riche »,  mais appauvri par ses politiques et trahi par ses propres fils.
 
En effet,  le citoyen  tunisien ne fait aucun effort et ne ressent aucun sentiment de culpabilité, aucun amour envers sa patrie. Malgré le marasme et les échecs répétés à tous les niveaux, l’on ne ressent aucune envie, aucune volonté de surmonter les obstacles. Au contraire, le Tunisien se montre de plus en plus paresseux, démontrant de façon flagrante  son rapport conflictuel avec le travail. Ce qui provoque une colère noire de la part de la minorité consciente.
 
Malgré  la non création d’emplois  et la montée en flèche  du nombre des chômeurs, le  « monde extérieur » ne se présente pas comme un sauveur,  et ce en raison de  l’environnement économique qui n’est pas propice à l’investissement (bien que l’on soit dans un emplacement stratégique), mais aussi à cause de  la menace terroriste qui  fait fuir les investisseurs et affecte le secteur touristique. Lequel  secteur  représente un pilier de notre économie et  une bonne source de revenus  pour notre pays.
 
In fine,  le « climat »  est  à mille lieues d’être encourageant. Autant dire que la route pour le développement  est encore longue et parsemée d’embûches. Mais il n’est pas interdit d’espérer des lendemains meilleurs. Croisons les doigts !
 
Hamouda B.
 
 
 
 
 
 

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