L’ARP refuse l’adoption d’un accord de prêt avec l’Agence française de développement
L’ARP a refusé, lundi, au cours d’une séance plénière, l’adoption d’un projet de loi conclu entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD) d’un montant de six millions d’euros (environ 20 millions de dinars), en raison de l’absence du quorum.
Le projet qui vise à contribuer au financement du programme de réhabilitation des anciens centres urbains de Tunis a bénéficié de 70 voix pour, l’abstention de 15 députés et aucune objection.
Le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Selmi, a souligné que le montant consacré au projet de réhabilitation des quartiers des anciens centres urbains de la Tunisie estimé à 40 millions de dinars, est insuffisant pour couvrir toutes les régions.
Il a expliqué que les projets qui seront présentés par les communes bénéficieront au maximum d’un montant de 5 MD, précisant que l’annonce des anciens centres urbains de la Tunisie se fera au début de 2020.
Et d’ajouter qu’une commission a été créée, le 10 mai 2019, pour assurer le suivi de la réalisation du programme. Elle est présidée par le ministère de l’Equipement et composée de toutes les parties concernées. Par ailleurs, un site internet sur ce projet et comportant toutes les données nécessaires a également été mis en place.
Selmi a estimé que ce projet, constitue un pas important pour protéger et préserver le patrimoine urbain dans plusieurs villes. Plusieurs députés avaient souligné que le coût du programme ne garantit pas le rendement exigé pour la réhabilitation des anciens centres urbains et leur inclusion économique et sociale, suggérant d’allouer des crédits au profit des centres urbains concernés.
Le crédit, conclu le 22 octobre 2018, sera remboursé sur une période de 20 ans dont 7 années de grâce, à un taux d’intérêt évalué sur la base du taux d’intérêt (euribor 6 mois).
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