Nidaa veut désigner le chef du gouvernement, Ennahdha veut sa part dans les ministères
Selon les indiscrétions qui on filtré de la réunion de Carthage sous la présidence du chef de l’Etat et consacrée à l’examen de son initiative relative à la formation d’un gouvernement d’union nationale, Béji Caid Essebsi aurait rétorqué à Soufien Toubal le président du groupe parlementaire de Nidaa Tounes qui « exigeait » la révocation de Habib Essid, que cette question n’était pas à l’ordre du jour et que la Constitution lui interdit de s’immiscer dans cette affaire qui est du ressort de l’Assemblée des représentants du peuple.
Nidaa qui était représenté par son directeur exécutif et les président de son groupe parlementaire, a revendiqué son droit de désigner le nouveau chef du gouvernement et la part du lion dans les nominations des ministres.
Quant à Rached Ghannouchi il a affirmé qu’il n’est pas contre la démission de Habib Essid qui a été désigné par Nidaa Tounes, ajoutant qu’en tout état de cause Ennahdha va demander sa part dans le nouveau gouvernement conformément aux résultats des élections législatives d’octobre 2014.
Le seul qui a été clairement contre l’éviction de l’actuel locataire de la Kasbah est Slim Riahi, le président de l’UPL qui a loué le travail effectué par Essid et a proposer de bien étudier la situation avant de prendre n’importe quelle décision dans ce sens.
Yassine Brahim d’Afek Tounes n’a pas ajouté grade chose à ce qu’a dit Riahi. Par contre Wided Bouchemmaoui a proposé un gouvernementde technocrates.
Votre commentaire