Parti Al Irada : le président de la République est responsable de la crise politique

 Parti Al Irada : le président de la République est responsable de la crise politique

 

Le parti Al Irada a imputé au président de la République la responsabilité de la crise politique que traverse le pays, estimant qu’il est devenu une partie prenante au conflit au sein de Nidaa Tounes.

Le président de la République penche ainsi pour un clan aux dépens de l’autre et se désengage de son rôle en tant que garant de l’unité des Tunisiens et du respect de la Constitution, soutient le parti. Pour Al Irada, le président de la République est responsable de la crise politique pour le fait de vouloir changer le système politique constitutionnel en un régime présidentiel et pour le lancement d’initiatives parallèles (Carthage 1 et 2) avec pour conséquence l’affaiblissement du parlement.

Dans une déclaration rendue publique vendredi, Al Irada critique les partis de la coalition au pourvoir qui “continuent leurs manœuvres politiciennes, font perdurer la crise et bloquent les institutions de l’Etat pour imposer leurs agendas contradictoires en lien avec les élections de 2019”.

Al Irada fait part de la disposition à coordonner avec tous les partis de l’opposition pour lancer des initiatives et exiger le respect de la loi dans une tentative de sortir de la crise et redonner au parlement l’initiative politique, en soumettant le gouvernement à un vote de confiance conformément aux mécanismes constitutionnels.

Le parti a également exprimé son refus à l’instrumentalisation par le chef du gouvernement des conflits au sein de la coalition au pourvoir à travers des engagements faits au nom de l’Etat vis-à-vis des représentants de l’Union européenne et des institutions financières internationales.

Le parti dit s’opposer, en outre, à la proposition du ministre belge de l’Intérieur pour la création sur le territoire tunisien de centres d’accueil des migrants irréguliers secourus en Méditerranée, mettant en garde le gouvernement contre toute velléité d’accepter cette proposition qui porte atteinte à la souveraineté nationale et à la dignité des tunisiens.

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